Impression d’encres électroactives – choix encres, supports et techniques d’impression
En cours de construction Les opportunités d’utiliser les matériaux électroactifs pour la réalisation de fonction mécatronique se développent de par les nouvelles fonctionnalités offertes par ces matériaux. Néanmoins, leur implémentation est dictée par la possibilité de produire des dispositifs avec un coût significativement inférieur à celui nécessaire pour intégrer les fonctions de façon conventionnelle (collage, surmoulage, etc.). Des polymères organiques et composites organiques-inorganiques performants ont été développés dans le passé, désormais un certain nombre d’avancées technologiques sont requises pour parvenir aux applications. De fait, le principal défaut actuel de l’état de l’art concerne les techniques de fabrication qui ne tirent pas parti du bas coût potentiel de la technologie, par exemple pour la réalisation de multicouches pour la réalisation d’actionneur, ou d’intégration direct sur le substrat du capteur évitant plusieurs étapes coûteuses : mise en position, collage, connexion, etc. Or, la contrainte de coût est essentielle pour l’émergence de la technologie. Pour répondre à cette problématique les points suivants sont traités :
- Développement d’encres électroactives (ferroélectrique, piézo-résistive, magnétoélectrique)
- Caractérisation de leurs couplages
- Mise en application avec la définition des nouvelles règles d’intégration
Par contre cela soulève un certain nombre de verrous scientifiques et technologiques, à savoir :
- La possibilité d’obtenir des composites avec une bonne dispersion par une méthode d’impression,
- Rendre piézoélectriques ou piezorésistifs les composites,
- La tenue en température des propriétés de conversion,
- L’adhérence de l’encre sur des substrats non-plans métalliques,
- La réponse électromécanique du capteur suffisante pour correspondre aux attentes applicatives,
- La conservation des propriétés à l’échelle du micromètre.